« Qu’est-ce que penser plus doucement ?
C’est être attentif à ses pensées, à leurs apparitions, à leurs disparitions, à l’état émotif ou affectif qu’induisent en nous ces pensées, joies, tristesses, nostalgies, énergies; humblement, observer qu’on ne maîtrise pas le flot et le va-et-vient de ces pensées. Avec gratitude les accueillir comme des ornements du silence plutôt que comme des obstacles au silence et doucement les apaiser ; ne resteront que les pensées nécessaires à la lucidité et à la louange. »
Métanoïa : Une révolution silencieuse de Jean-Yves Leloup